Lundi soir, je fis un rêve...
Il y avait des plantes qui débordaient de vie
La végétation dense couvrait la terre entière
Tout semblait si parfait, si calme et si prospère
Et pourtant pas un seul animal qui le vit
Mardi soir, je fis un rêve...
Animaux, végétaux se côtoyaient sans trêves
Il n'y avait ni guerres, ni massacres inutiles
Sauf la loi du plus fort que nous trouvons si vil
Mais aucun être humain qui au soleil se lève
Mercredi soir, je fis un rêve...
Que de guerres et de paix, prétextant d'autres guerres
Ennemis et alliés, trahisons et vengeances
Et le coeur noir des hommes excusant cette offense
Faite à notre planète et à ses fruits amers
Jeudi soir, je fis un rêve...
Et tout recommençait, l'Homme ayant disparu
S'étant exterminé pour sa soif de pouvoir
De bonheur impossible, ainsi que de victoires
Entrainant des conflits et des pertes en surplus
Vendredi soir, je fis un rêve...
Une autre espèce animal remplaçait l'Homme
Se croyait supérieure et seule intelligence
Voulant bâtir encore, assumant sa régence
En détruisant tout pour son éternel confort
Samedi soir, je fis un rêve...
Une nouvelle guerre vint tout emporter
Tout détruire et tout tuer, et toutes ces années
Ces milliardaires de soi-disant évolutions
Tombant sous leur propre joug, leurs dominations
Dimanche soir, mon dernier rêve...
La vie sur terre avait eue son dernier frisson
Mais ça me paru la meilleure solution
Plus personne ne pouvait être malheureux
Ni en rendre autrui, par son égoïsme honteux