Aucun titre pour le moment... Faut que je trouve l'inspi...
J'ai commencé ce qui devrait avoir la longueur d'un roman si je le finis un jour (quoi que j'ai une tonne de textes dans ce cas qui patientent tranquillement sur mon ordi -_-'). Bref, je me suis "inspirée" des dix petits nègres d'Agatha Cristie et des chants de Maldoror de Lautréamont (particulièrement le I, 6 ;) ). Mes persos sont prisonniers d'une île, mais je casse dès le début tout suspense possible quand au meurtrier (parce que j'aime bien tout casser XD). Pas un roman policier donc... Je le traiterai plutôt de roman sado-mazo-pervers =D (Ben oui, je l'ai aussi mise dans le texte ^^").
Enfin, j'espère que ça pourra plaire à certains (s'il y en a qui le lise un jour off course). Je vous souhaite beaucoup de courage !
Tous les personnages sont fictifs (noms choisis au pif, ou plutôt au doigt s'abatant fatalement sur la page des fêtes de mon agenda, mes yeux clos (j'ai quand même virer des noms que je trouvais trop moches), sauf pour les noms anglais). Si vous trouvez des ressemblances frappantes avec une personne réelle, j'en suis désolée pour la personne en question XD (perso, je connais 1 Geoffroy et 3 ou 4 Valentin, les pauvres...).
PROLOGUE
Audrey cherchait Geoffroy. Elle le trouva.
Il était affalé dans un vieux fauteuil miteux qu'il avait trainé jusqu'à la terrasse. Celui-ci était rouge sombre. Audrey frissonna. Cette couleur lui rappelait le sang séché sur le pan du mur défoncé de la salle de bain...
Ce n'était qu'un rêve idiote !
Et la vérité n'était pas toujours meilleure...
Rêve ou pas, de toute façon, elle ne devais pas péter de câble. Elle n'en avait pas le DROIT. À l'interrieur, les autres contaient sur elle. Elle leur avait promis, hors de question de faire demi-tour. L'idée d'aller le voir aurait due la répugner. Il n'en était rien. Et c'était pour ça qu'elle s'était portée volontaire. Pour ça aussi qu'elle avait demandé d'y aller seule. Les autres étaient encore sous le choc et paranos, rien d'étonnant après ce qu'ils venaient de vivre. Et elle ne souhaitait pas qu'ils la prennent, elle aussi, pour une folle.
Ils n'avaient pas besoin de ça en plus...
Elle chassa l'image du mur, beaucoup trop présente depuis le début de toute l'histoire, qui remontait à quand déjà... Trois jours, d'après Silvia. Ils avaient tous eu du mal à y croire. Le temps est une chose tellement capricieuse.
Audrey s'approcha du petit brun. Il ne la regardait pas, mais se mis à frissonner brutalement, comme sous l'emprise d'une soudaine crise de nerfs. Il savait ce qu'elle voulais. Quelques jours auparavant, il s'était dis que, quand le moment arriverai, il ne ressentirait aucun regret, pas plus que la moindre peur. Mais, résignation ou pas, la réalité était toute autre.
_"Oui, c'est moi !" lâcha t-il d'une voix qui se voulais froide et détachée, "Ça te surprends ?"
_"Non." répondit calmement Audrey "Pas vraiment en faite."
Elle s'assit sur l'accoudoir gauche. Geoffroy ne réagit pas. Tous deux regardait la pluie. Une pluie froide d'automne.
_"Bientôt l'hiver, hein ?" soupira la jeune femme.
_"Mouais...."
_"Tu étais bien meilleur comédien durant les trois derniers jours. Vraiment, tu jouais bien ton rôle. C'en est même surprenant pour ton âge. Mais voilà, le rideau est tombé, la pièce a pris fin. Tu n'es plus très doué maintenant... Quelque part, c'est normal, tu n'as pas encore l'habitude de l'échec. Mais c'est tout de même plutôt décevant par rapport à la qualité du spectacle auquel tu nous avait habitué. Alors, pour une fois, que dirais tu d'être honnête, au moins envers toi-même ? Ça serait plus sympa que ton numéro de "je m'en foutiste", tu ne crois pas ?"
_"Comme tu veux..." puis, après avoir gardé le silence près de deux minutes, "Vous allez me tuer ?"
_"Je n'en sais rien... Je n'en ai pas réellement envie, mais je suis loin d'être la seule concernée dans cette affaire, n'est-ce pas ? Et vu que l'on se fait justice soi-même ici, il ne vaut mieux pas s'attendre à une remise de peine."
_"Merci pour l'info, mais je m'en doutais déjà."
Son ton était sec.
_"Ne sois pas aussi désagréable. Tu n'ajoutes rien de bon en ta faveur là."
Audrey semblait juste las et non en colère. C'était peut-être le cas. Elle s'était rarement sentie aussi calme. Elle avait pourtant toutes les "bonnes" raisons au monde de le haïr et de vouloir le tuer. Mais le cauchemar était enfin terminé, alors pourquoi s'y épancher davantage ? Le coupable était démasqué. Il n'y aurait plus d'atrocités, du moins commis par lui. Pourquoi vouloir en ajouter une ? L'idée semblait particulièrement ridicule à Audrey, surtout qu'elle était de ceux qui ne comprennent pas le mot "vengeance". Se rendant compte que tout était fini, quelques minutes plus tôt, elle avait senti ses trois nuits blanches lui retomber brutalement sur les épaules. Elle pensait ne pas avoir fermé l'œil depuis plus d'une semaine. La peur avait contenu sa fatigue jusque là. Le meurtrier était toujours libre d'agir, libre à côté d'elle. Mais elle se sentait en sécurité. The end.
_"Vous allez me torturer ?"
_"Possible..." elle commençait à partir pour le pays des songes, comme s'était agréable de flotter entre deux mondes... "Beaucoup voudrons te faire subir ce que tu as fait aux autres... Mais bon... Tu n'es qu'un gamin qui à poussé le jeu un peu trop loin et, euphémisme ou pas, tu n'as pas l'étoffe d'un véritable psychopathe sérial-killer sado-mazo."
Geoffroy laissa échapper un sourire.
_"Ah... Mazo aussi ?"
_"Pourquoi pas ? Ton petit jeu avec Sharon puis Val y ressemblait pas mal, non ?"
_"Hummm..."
_"Bons souvenirs ?"
_"Assez... Tu dois trouver ça glauque."
_"Bof, on a tous plus ou moins rêvés de trucs dans le même genre..."
_"Tu crois que Valentin m'en veut ?"
_"Quelle question stupide... Comme s'il pouvait faire autrement. Ce n'est pas le genre de chose qui laisse beaucoup de personnes indifférentes... Pourtant, il sait aussi qu'il est en vie, même s'il a du mal à comprendre pourquoi. Il pensait que ça se passerait de la même manière que pour Sharon. Mais tu l'as épargné... Je ne te demanderai pas pourquoi, c'est quelque chose dont tu n'as pas envie de parler, je ne suis pas encore assez idiote pour ne pas m'en rendre compte. Et puis, je pense déjà connaitre la réponse."
_"Elle te déplais ?"
_"Pas du tout."
Geoffroy regarda étrangement Audrey, l'air surpris. Elle lui sourit.
_"Tu tires une de ces tronches !"
Et elle explosa de rire sous les yeux incrédules du garçon.
Ça y est, c'est fait, je suis cinglée.
Ce qui fit redoubler son rire. Et puis, après tout, qu'il y avait il de si étonnant à rire ? La pression venait à peine de retomber et tout le monde avait du mal à détendre ses nerfs. C'était une solution efficace. Elle n'avait toujours pas péter son câble.
Va dire ça aux autres, ma biche.
Les autres qui ne tarderaient pas à accourir, alarmés, sans comprendre. Les autres qui la prendraient pour une folle. Mais auraient t-ils tord ? Après tout, qui pourrait se vanter d'être encore "sain d'esprit" ou "normal" après avoir vu quelque chose que le monde considère comme traumatisant.
Ils se disent qu'il y a de quoi devenir fou. Je crois pourtant être saine d'esprit. Mais les fous n'ont pas conscience d'être fous. Et puis, maintenant que j'ai remise en question pas mal de trucs sur la société, il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'elle me renie. Oui, je suis folle ! Je ne veux plus de mon moule, je ne réagis plus "comme je devrais", comme les autres s'y attendent... Je suis de la pire folie qui existe, celle du marginal. Ça fait de moi un poète ? Ou une poétesse tant qu'on y est ! Après tout, des poètes-filles ça existe ! Vive le prince des nuées ! Dommage que je tienne plus de l'autruche que de l'albatros. Je me demande si la théorie de l'autruche existe vraiment sous ce nom. Rien que ma manière de diverger est bizarre.
Et elle riait encore et toujours. Sa fatigue l'avait abandonnée. Mais, après tout, elle allait avoir tout le temps pour dormir. Elle s'en rendit compte en s'affalant par terre, sentant une lame dans son dos. Elle continuait de rire. Oui, c'était drôle, très ! Elle crevait au moment ou elle s'imaginait être enfin sortie du pétrin. Elle crevait en riant à gorge déployée. Entre ses omoplates, le couteau lui faisait l'effet d'un bloc de glace. Étrangement, elle ne ressentait aucune douleur. Juste une sensation d'engourdissement et ce froid bizarre qui la démangeait. Penser à ça était drôle aussi. Même en mourant elle aurait été décalée.
Elle n'arrivait plus à rire, ne parvenant pas à inspirer quoi que ce soit. Elle trouvait ça chiant, elle voulais rire elle ! Un voile noir s'abattait sur son esprit, la séparant du monde extérieur. Elle s'imaginait ses pupilles se dilatant. C'était probablement ce qui était en train d'arriver. Ça devait être beau à voir... Les yeux d'un mourant...
Pas si mal comme mort... Poétique. Désagréable mais bon... J'arrive plus à penser... Shit...
Elle était morte.
Silvia eue la chair de poule. Elle entendait Audrey qui s'était mise à rire sur la terrasse. En tant normal, ça aurait plutôt été bon signe mais là...
Je n'aurais pas due la laisser y aller seule. Il faut que je la rejoigne.
Mais Audrey avait insisté pour être seule. Pour que les autres se chargent des blessés et essaye d'appeler les secours sur le portable qu'il avaient dénichés dans les affaires à Geoffroy. Mais aussi parce qu'elle avait un plan pour que tout se passe parfaitement bien. Elle avait répété que Geoffroy n'oserai rien une fois démasqué et que même s'il tentait quelque chose, elle était plus forte que lui. Tous l'avais cru. Tous avaient eu du mal à accepter l'idée de la laisser seule avec un meurtrier, quelque soit son âge. Elle avait passé sous silence l'énergie du désespoir. Tout le monde le savait. Mais elle était sure d'elle et, dans l'état où ils étaient tous, si quelqu'un pouvait prendre des décisions à leur place, ça leur allaient très bien.
Silvia hésita, puis se persuada que "tout allait bien dans le meilleur des mondes" et qu'elle était juste parano. Elle regretterait ce choix plus tard...
Bientôt, le rire pris une tournure particulière. Il lui sembla d'abord que c'était de l'hystérie, ce qui n'aurait rien d'étonnant vu ce qu'ils venaient de vivre tous. Audrey avait tenu bon jusque là, et les avaient aider à tenir bon eux aussi. Mais elle avait son point de rupture, comme tous. Mais même s'il fallait aller la calmer à coup de claques, elle aurait préférée ne pas se tromper. Mais ça n'avait rien avoir avec une crise. C'était quelque chose d'indéfinissable, quelque chose que Silvia n'aurait jamais pu s'imaginer seule. Et, quelque part, c'était bien pire encore.
Elle se leva brutalement, lâchant les bandages propres qu'elle enroulait autour de la plaie au bras de Jessica. Celle-ci tentait aussi de se lever. Comme tous, elle avait un mauvais pressentiment. Silvia l'en empêcha. Elle n'était pas en état, surtout vu l'état déplorable de son ventre. Silvia le lui dit en deux mots et se précipita dehors, la main droite agrippant déjà le manche du coutelas qu'elle avait glissé dans la poche arrière de son jean.
Marc courrait vers la terrasse.
Il était en train de désinfecter les plaies de Valentin quand il avait entendu le rire d'Audrey. Il n'en avait pas cru ses oreilles. Il avait voulu allez voir mais se rappela ses paroles. Elle avait dit qu'elle savait comment s'y prendre et quand il lui avait demandé ce qu'elle voulait faire, lui retenant le bras juste avant qu'elle ne sorte, hors de vue des autres, elle lui avait soufflé qu'elle serait "nature pour une fois". Cette réponse avait laissé Marc perplexe. Néanmoins, elle était sure d'elle. Et tout le monde pensait qu'il n'y aurait aucun problème. Pourquoi aurait t-il été le seul à en douter. Il avait continué sa tâche près de Valentin.
Mais voilà, le rire avait changé. En tant normal, personne ne l'aurait remarqué. Mais les temps étaient bien loin d'être normaux.
Marc avait laissé Valentin seul dans la chambre, prenant le soin de bien verrouiller la porte, au cas où se serait encore Geoffroy qui ferait des siennes. Hors de question de prendre un risque inutile. Bien que n'ayant qu'onze ans, il leur avaient prouvé qu'il pouvait être redoutable. La preuve vivante que la taille ne faisait pas tout. Bien au contraire, s'était son air de gamin inoffensif qui l'avait aidé.
Avant de refermer la porte, il avait jeté un coup d'œil à l'interrieur. Valentin était toujours allongé, regardant le plafond sans le moindre mouvement. À part sa poitrine qui se soulevait régulièrement, prouvant à Marc qu'il était encore bien vivant. Son expression était parfaitement calme et détachée, ce qui la rendait plus terrible encore. Son bras cassé était recouvert d'un drap sombre très serré, tout comme le bas de ses côtes, dont trois, au moins, étaient fracturées. Sur son torse visible, des marques d'ongles... Sur ses bras et son cou, des marques de dents... Un animal humain déchiquetant sa proie...
Valentin avait eu une chance folle d'en réchapper.
Audrey aura t-elle cette chance ?
Ce n'est peut-être rien.
Tu sais que ce ne peut pas être "rien".
Il le savait et, à part Valentin qui ne semblait plus conscient de se qui se passait dans le monde réel, tous le savaient.
Ivan cherchait toujours du réseau.
Il avait réussit à appeler le 112 tout à l'heure. Mais ça avait coupé au bout de quelques secondes. Il avait tenté d'en retrouver depuis lors, celui-ci ne semblant plus vouloir revenir.
Et voilà ! Vous êtes coincés ici, cherchant désespérément du réseau jusqu'à ce que la batterie lâche.
Ta gueule !
Mais la peur de la batterie leur disant "bye bye" était belle et bien présente. Il restait deux barres, mais pour combien de temps ? Ils avaient bien le chargeur, mais pas l'électricité. Ça devait faire deux jours que le groupe électrogène avait lâché. De haut d'ailleurs. Troisième ou quatrième étage d'après Dan. Paix à son âme. Et personne n'arrivait à comprendre, maintenant qu'ils savait que c'était Geoffrey qui avait voulu le faire voler, comment un garçon d'onze ans à peine avait pu soulever un truc aussi lourd. Ni pourquoi, alors que celui-ci était au rez-de-chaussez, il l'avait monté alors qu'il suffisait qu'il le massacre à coup de barre de fer, plusieurs manches de balais, entièrement métalliques, étant à sa disposition, ce qui les avaient fait bien rire (jaune bien-sûr). Les murs de la salle où se trouvait le groupe électrogène était insonorisés, les anciens occupants ne supportant pas son ronflement incessant, ce qu'Ivan comprenait parfaitement. Lui aurait insonorisé tout les murs à leurs place, mais ça devait valoir une sacrée fortune. Et puis, dans le cas où ils étaient, il valait peut-être mieux qui entendent ce qui se passe à côté.
Il marchait encore en brandissant le portable en l'air comme une épée de Damoclès quand il entendit quelqu'un rire au loin.
Ça vient du jardin, de l'autre côté de la maison.
Audrey.
Il jeta un coup d'œil désespéré au portable qui ne captait toujours rien et retourna précipitamment d'où il venait. Ça allait lui mettre un moment pour arriver. Ce rire avait sonné comme un cri de détresse. Il empira bientôt, faisant réagir Silvia quelques secondes avant qu'il ne traverse le salon en trombe, la dépassant avant même qu'elle est eue le temps de commencer à courir.
Sur la terrasse, Audrey baignait dans son sang. Elle s'était tue. Il n'y avait personne d'autre.
Jessica parvint enfin à se dresser un peu. Elle pris une grande respiration, son ventre, ouvert de dix bons centimètres sous ses bandages, saignant abondamment. Mais hors de question de rester ici. Elle se dressa tant bien que mal et franchi la dizaine de mètres qui la séparait de la porte menant à la terrasse comme elle pu et se soutena à l'encadrement une fois sur place.
Ivan était accroupi aux côtés du corps inerte d'Audrey, les pieds dans la mare de sang. Silvia s'était avancer sur la terrasse, un long couteau à la main...
Attend un peu, depuis quand elle a ça elle ? Elle m'a assuré n'avoir aucune arme sur elle tout à l'heure.
... qu'elle brandissait avec une ferveur presque maladive, regardant dans toutes les directions à la fois, paniquée. Elle aperçue Jessica.
_ "Tu es folle ? Retourne te coucher !"
_ "C'est toi qui es cinglée ma vieille ! Qu'est-ce que je fais, moi, si Geoffroy se pointe près du canap ? Je lui fait un grand sourire et lui demande comment il vas ? Je suis moins en état de me défendre que de marcher."
Silvia baissa les yeux un instant, puis les releva précipitamment et se remit à se donner l'illusion d'une vision à 360° en tournant presque sur elle-même. Elle s'excusa rapidement à Jessica.
_ "Jess ! Fait gaffe ! Geoffroy reprend du service !" fit Ivan en se relevant.
_ "Il n'a jamais arrêté mon chou. Et tu aurais dû faire gaffe où tu mettais les pieds. Tu risques de casser ta gueule d'ange avec tout ce sang sous tes pompes. Crève pas en te rompant le cou connement quand même."
Ivan essuya ses pieds sur le tapis excentrique sur lequel se trouvait la table basse où ils avaient pris l'apéro le premier jour. Jessica sourit légèrement.
Quelqu'un passa à côté d'elle, se précipitant dehors. C'était Marc. Il tenait fermement deux couteaux laguiole, un dans chaque main. Jessica voulu plaisanter dessus mais se dit que ce n'était pas le moment. Geoffroy n'agirait pas. Pas seul face à deux personnes armés, une autre pouvant se servir de ses poings et une quatrième qui, même estropiée, n'hésiterait pas à l'emporter avec elle, quitte à le bouffer.
Jessica s'imagina un instant plantant ses dents dans le coup du gamin, ce qui n'étant pas si ignoble que ce qu'elle croyait... Puis revins d'un coup à la réalité. Elle se tourna vers Marc, se maudissant déjà de ne pas avoir réagis plus tôt.
_ "Et Val ?"
_ "T'inquiète. Je l'ai enfermé. Geoffroy ne rentrera pas."
Jessica respira profondément, soulagée.
_ "Je suis pour le rejoindre."
Les autres étaient d'accord. Ivan l'aida à marcher. Silvia ouvrait la marche avec son "couteau de boucher", comme le nommerais dorénavant Jessica. Marc la fermait avec ses deux laguioles, nettement moins impressionnants.
Dans une chambre sombre, Valentin ferma les yeux.